PlanetHumus

AGRICULTURE – Ressources alimentaires, eau, climat, énergie, exodes – migrations. Appliquons les connaissances en sciences du sol. Car nous avons désertifié la moitié des terres fertiles du Globe depuis 10'000 ans. PHOTOSYNTHESE VEGETALE et HUMUS de la terre se situent au coeur des solutions. D'immenses régions sahariennes, du Moyen-Orient et méditerranéennes étaient vertes auparavant. Solutions : régénérer l'humus et la biodiversité des sols, reforester. C'est possible, l'expérience le montre…


CLIMAT – COP24 2018, Pologne. Appel remarquable de Greta Thunberg (Suède)

Agée de 15 ans,

la suédoise Greta Thunberg dit la vérité aux pouvoirs

sur le climat

 

Introduction de Bernard K. Martin :

Face aux énormes résistances de majorités politiques, gouvernementales, industrielles, financières et autres puissants sur notre Planète Terre, cette jeune fille exprime magnifiquement la réalité de l’évolution de notre monde en effondrement, exploité par une poignée de « responsables ».

Obsédés par le PIB !

Quid des propositions de l’ONU (PNUD – Programme des Nations Unies pour le Développement) ayant travaillé sur le BNB – Bonheur National Brut (1972) ? Quid des Transitions agro-écologiques ? Des extrêmes priorités : photosynthèse, couverts végétaux, arbres, humus, cycles carbone et eau ? Sécurité alimentaire ? D’une véritable prévention des exodes – migrations ? 

Et la mise en oeuvre accélérée des énergies renouvelables ? Sortir des fossiles, du nucléaire ?

 

#ClimateStrike #FridaysForFuture #Youth4Climate

 

TRADUCTION PAR GOOGLE TRANSLATE :

« Je m’appelle Greta Thunberg. J’ai 15 ans. Je viens de Suède.

Je parle au nom de Climate Justice Now.

Beaucoup de gens disent que la Suède n’est qu’un petit pays et peu importe ce que nous faisons.

Mais j’ai appris que vous n’êtes jamais trop petit pour faire une différence.

Et si quelques enfants peuvent faire les gros titres partout dans le monde simplement en n’allant pas à l’école, alors imaginez ce que nous pourrions tous faire ensemble si nous le voulions vraiment. Mais pour faire cela, nous devons parler clairement, même si cela peut être inconfortable.

Vous ne parlez de croissance économique éternelle verte que parce que vous avez trop peur d’être impopulaire. Vous ne parlez que d’avancer avec les mêmes mauvaises idées qui nous ont mis dans ce pétrin, même lorsque la seule chose sensée à faire est de tirer le frein à main.

Vous n’êtes pas assez mature pour le dire tel quel. Même ce fardeau que vous nous laissez, enfants. Mais je ne me soucie pas d’être populaire. Je me soucie de la justice climatique et de la planète vivante.

Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à un très petit nombre de personnes de continuer à gagner énormément d’argent.

Notre biosphère est en train d’être sacrifiée pour que les riches de pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient le luxe de quelques-uns.

En 2078, je vais fêter mes 75 ans. Si j’ai des enfants, ils passeront peut-être cette journée avec moi. Peut-être qu’ils vont me demander de vous. Peut-être demanderont-ils pourquoi vous n’avez rien fait alors qu’il était encore temps d’agir.

Vous dites que vous aimez vos enfants par-dessus tout et pourtant vous leur volez leur avenir devant leurs yeux.

Tant que vous ne commencerez pas à vous concentrer sur ce qui doit être fait plutôt que sur ce qui est politiquement possible, il n’y a plus d’espoir. Nous ne pouvons pas résoudre une crise sans la traiter comme une crise.

Nous devons garder les combustibles fossiles dans le sol et nous devons nous concentrer sur l’équité. Et s’il est si impossible de trouver des solutions dans le système, nous devrions peut-être changer le système lui-même.

Nous ne sommes pas venus ici pour prier les dirigeants mondiaux Vous nous avez ignorés dans le passé et vous nous ignorerez à nouveau.

Nous sommes à court d’excuses et de temps.

Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non. Le vrai pouvoir appartient au peuple.

Je vous remercie. »

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TEXTE ANGLAIS ORIGINAL :

15 year old activist Greta Thunberg speaks truth to power at the UN COP24 climate talks:

« My name is Greta Thunberg. I am 15 years old. I am from Sweden.

I speak on behalf of Climate Justice Now.

Many people say that Sweden is just a small country and it doesn’t matter what we do.

But I’ve learned you are never too small to make a difference.

And if a few children can get headlines all over the world just by not going to school, then imagine what we could all do together if we really wanted to. But to do that, we have to speak clearly, no matter how uncomfortable that may be.

You only speak of green eternal economic growth because you are too scared of being unpopular. You only talk about moving forward with the same bad ideas that got us into this mess, even when the only sensible thing to do is pull the emergency brake.

You are not mature enough to tell it like is. Even that burden you leave to us children. But I don’t care about being popular. I care about climate justice and the living planet.

Our civilization is being sacrificed for the opportunity of a very small number of people to continue making enormous amounts of money.

Our biosphere is being sacrificed so that rich people in countries like mine can live in luxury. It is the sufferings of the many which pay for the luxuries of the few.

The year 2078, I will celebrate my 75th birthday. If I have children maybe they will spend that day with me. Maybe they will ask me about you. Maybe they will ask why you didn’t do anything while there still was time to act.

You say you love your children above all else, and yet you are stealing their future in front of their very eyes.

Until you start focusing on what needs to be done rather than what is politically possible, there is no hope. We cannot solve a crisis without treating it as a crisis.

We need to keep the fossil fuels in the ground, and we need to focus on equity. And if solutions within the system are so impossible to find, maybe we should change the system itself.

We have not come here to beg world leaders to care. You have ignored us in the past and you will ignore us again.

We have run out of excuses and we are running out of time.

We have come here to let you know that change is coming, whether you like it or not. The real power belongs to the people.

Thank you. »


Initiative 4 pour 1000 : agriculture, fertilité, forêt, climat

Initiative 4 pour 1000 (carbone)

Augmenter de 4/1000 le carbone des sols (humus) et des couverts végétaux, chaque année, permettrait de stopper la concentration de CO2 atmosphérique.

Tout en améliorant la fertilité des terres et la circulation de l’eau, prévenant sécheresses et inondations. Base de la sécurité alimentaire. Prévention des exodes – migrations. Economies d’énergies.

Infos : https://planethumus.com et https://agrihumus.com

Pour télécharger le document (PDF 8 pages), cliquez ci-dessous :

https://agrihumus.com/wp-content/uploads/2018/05/presentation_initiative_4p1000.pdf

Dès 2015 (COP21) : les transitions énergétique et agricole mondiales vont de l’avant ! Voir Ministère agricole (France) :

http://agriculture.gouv.fr/4-pour-1000-et-si-la-solution-climat-passait-par-les-sols-0

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Les deux plus puissantes ressources d’énergie sur la Planète : la photosynthèse végétale (grâce au soleil), photosynthèse qui « fabrique » les matières organiques végétales. Et l’humification (formation de l’humus de la terre) grâce aux organismes des sols, les matières organiques leur servant de nourriture. 

Le schéma simplifié ci-dessous résume ce qui précède :

Hélas, ces deux puissants processus énergétiques (photosynthèse et humification), indispensables à la Biosphère, ont été progressivement détruits par l’Homme depuis environ 10’000 ans (sources ONU / PNUE). Ainsi près de la moitié des terres fertiles du globe a été transformée en sols stériles et déserts.


1ère analyse : liens « SOL – HUMUS – CLIMAT – SECURITE ALIMENTAIRE » !

Newsletter du 3 octobre 2017

Approches et solutions globales
«SOL – HUMUS – CLIMAT – SECURITE ALIMENTAIRE – MIGRATIONS»

Explications des interactions

1ère analyse / synthèse : véritable approche globale révolutionnaire !

Je totalise bientôt une cinquantaine d’années d’activités diversifiées dans plusieurs pays, centrées sur la protection des terres agricoles, des forêts et de l’eau, intégrant la lutte contre l’érosion et la désertification des sols (donc prévention des migrations).

Les résultats remarquables obtenus m’incitent au partage, à la transmission. Je les raconte dans un livre, nos deux blogs, nos newsletters. J’ai conçu et organisé des colloques pluridisciplinaires en relation avec cette approche globale (systémique).

L’article paru dans Biofutur de septembre 2016 développe remarquablement cette approche globale :

Article Biofutur de septembre 2016 – Cliquez pour ouvrir ce document https://planethumus.com/sol-climat-indissociables-article-biofutur/

Pour la suite, vers la Newsletter du 3 octobre 2017 : cliquez ici


CLIMAT – SECURITE ALIMENTAIRE : l’Initiative 4 pour 1000 (humus+végétal)

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CLIMAT – SECURITE ALIMENTAIRE : l’Initiative 4 pour 1000 (humus+végétal)

CLIMAT-SOL-HUMUS-PLANTES-AGRICULTURE-MIGRANTS :

nombreuses stratégies à disposition

Face aux multiples causes du réchauffement climatique, une quantité appréciable de solutions s’offrent, largement relatées par les gouvernements, medias, organisations, recherche, industriels, ONU, etc.Une piste essentielle importante a été officiellement présentée suite à COP21 et COP22 (cliquez sur ces liens pour accéder aux sites) par le Ministère français de l’agriculture.

Sa mise en œuvre semble déjà en début d’application dans certains pays : redonner vie aux sols, reconstituer leur humus, reforester, garantir des couverts végétaux ; la particularité des vertus de ces options biologiques réside dans un fait indiscutable : la richesse en carbone de ces facteurs du Vivant. Passant de la plante (photosynthèse) puis aux sols – après décomposition, une grande partie du carbone atmosphérique se retrouve stockée (séquestrée) au sein de la terre sous forme d’humus ( = carbone) et dans les végétaux.

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 A ce titre, le Ministre Stéphane Le Foll lança « l’Initiative 4 pour 1000 » (n’hésitez pas à cliquer sur ce lien), ayant pour but d’augmenter annuellement de 4 pour 1000 le taux d’humus des sols. Forts de cette prise de conscience et des heureuses potentialités à venir, un certain nombre de pays adhèrent au projet sur plusieurs continents, de l’Europe à l’Afrique en passant par les territoires du Commonwealth.

Extraits de FRANCE-INFO : « C’est fantastique, mais nous n’inventons rien. Tout cela existe depuis 3,8 milliards d’années« , souligne Janine Benyus, experte en biomimétisme. « Nous parlons de la manière de capturer le CO2 — pour inverser le problème de l’excès de CO2 dans l’air et de son insuffisance dans le sol« .

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SOL-HUMUS-AGRICULTURE-CLIMAT : la France innove !

Le Sol vivant et son humus, agriculture durable : pour la fertilité et le climat !

En France, le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt fait preuve d’imagination ! Après COP21, COP22 se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016. Dans cette perspective, le Ministère de Stéphane Le Foll crée un événement théâtral improvisé par de jeunes étudiants en agronomie qui s’affronteront sur le thème de la terre et des choix et enjeux à venir, en vue de sauver la Planète (régénérer les sols, garantir des ressources alimentaires saines, participer à la régulation du climat, etc.

Et il y a urgence !

(cliquer sur l’image ci-dessous pour ouvrir le flyer)

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L’initiative 4 pour 1000 initiée par la France a été signée par 170 partenaires. Objectifs : augmenter les stocks d’humus ( = carbone) des terres agricoles et forestières d’environ 4/1000 par an, garantir un sol vivant et fertile (sécurité alimentaire),  diminuer les émissions de CO2, freiner exodes et  migrations.

De remarquables et heureuses initiatives à généraliser dans tous les pays !


Agriculture-humus-carbone-climat : l’Afrique agit !

En Afrique, l’interaction

« Sol – humus – plante – carbone –

fertilité – climat »

reconnue et appliquée au niveau des gouvernements

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Extraits d’un article du magazine Le Soleil on line signé de Seydou P. SADIO, envoyé spécial :

…« Limiter les émissions de gaz à effet de serre à 1,5 degré Celsius d’ici à 2020, grâce à une séquestration du carbone dans le sol. Tel est l’engagement pris par les Etats africains au terme de la rencontre de haut niveau sur l’agriculture en Afrique, organisée par « Initiative adaptation de l’agriculture africaine (Aaa) », à Marrakech, en prélude au sommet de la Cop 22. »…

… « C’est la voie indiquée pour parvenir à une agriculture durable et réduire les effets des changements climatiques sur le secteur agricole en Afrique », a souligné Mme Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions animales du Sénégal, au nom du Sénégal.»…

Face à l’avancée des déserts, aux famines et sécheresses, aux dérèglements climatiques, aux exodes et migrations, au recul de la biodiversité, l’Afrique choisit la stratégie de la dernière chance : respecter les grands cycles planétaires dits « bio-géochimiques » connus des Académies depuis des décennies. En d’autres termes, il s’agit de la circulation des principaux éléments fondamentaux autour de la Planète : carbone, eau (H2O), azote. Eléments participant au fonctionnement de la Biosphère et de l’agriculture.

L’agriculture est concernée par ces cycles. La fertilité de ses sols repose principalement sur quatre piliers fondamentaux déterminant aussi sa durabilité :

S’agissant des liens carbone-climat-agriculture, cliquez pour visionner l’excellente vidéo scientifique :

Vidéo « HUMUS, ESPOIR OUBLIE POUR LE CLIMAT » :

l’humus et les organismes du sol, riches en carbone constituent un gigantesque moyen de stocker (séquestrer) du carbone sous nos pieds. L’on peut en dire autant des racines et des plantes.

COP21, puis les décisions du Ministre français Stéphane Le Foll et son équipe, ayant compris l’importance de ces connaissances, contribuèrent récemment à une meilleure vulgarisation et application de ces processus, au plan pratique sur le terrain ; l’Initiative 4 pour 1000 (augmentation du taux d’humus dans les terres) en représente l’une des remarquables mises en oeuvre.  De nombreuses techniques agro-écologiques sont appliquées.  Un exemple, l’une d’elles – cliquez ci-après sur le diaporama – permet d’apporter des solutions à plusieurs problèmes majeurs.

Du win-win à l’état pur !

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Economie verte : votez OUI !

Economie verte : votez OUI !

Tous les systèmes économiques et êtres humains dépendent des ressources naturelles !

Quelle activité humaine peut-elle se passer de ce que nous offre notre biosphère ? Aucune. Personne n’y échappe : nous dépendons de ce que la Nature nous offre. Sols, flore, faune, minéraux, atmosphère, eau, etc.

En plein désert, les nomades n’y survivraient pas s’il n’y avait quelques rares oasis nourriciers ou sources d’eau potable. Quant à la planète Mars, des chercheurs travaillent à y préparer des conditions  permettant la subsistance, la survie d’êtres humains pour un certain futur. Une perspective de « Terraformation », sur Mars : créer, mettre en fonction les grands cycles bio-géochimiques (production, circulation des éléments primordiaux : carbone, oxygène, azote, eau – H2O, hydrogène, etc. ), bases en vue de créer du vivant, des sols fertiles, des forêts, des cours d’eau, etc. : faisable au fil des siècles, devant nous….

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Sur notre bonne vieille planète Terre, ces grands systèmes (cycles bio-géochimiques) à la base de toutes les formes de vies existent depuis des millénaires. Ce précieux héritage « fonctionne » encore, quoique bien hypothéqué après des siècles d’excès, de destructions : sous la pression humaine, la moitié des terres fertiles ont été transformées en désert. La stérilisation des sols continue ; de même, toutes les formes de pollutions qui font l’actualité, l’épuisement des ressources fossiles et autres minerais ; et les dangers du nucléaire.

Résultats désastreux (reliés, interactifs, concomitants), crises majeures dans tous les domaines : érosion, désertification, famines, sécheresses, exodes – migrations, chômage, faillite mondiale de l’agriculture industrielle (globalement parlant), réchauffement – déchaînement du climat, inondations ou raréfaction de l’eau selon les régions, crise énergétique… Alors que les solutions à ces problèmes sont connues.

Par exemple, sur le plan de la désertification, des migrations, du climat (en lien avec les sols vivants et l’humus), cliquez ci-dessous pour visualiser une remarquable vidéo « HUMUS, ESPOIR OUBLIE POUR LE CLIMAT » :

présentant des recherches scientifiques qui expliquent  les interactions « Sol – humus – plante – climat – migrations – énergie ».

De nombreuses techniques et méthodes respectueuses de l’environnement naturel existent, ont fait leurs preuves. Citoyennes et citoyens  réalisent progressivement que le pouvoir leur appartient. Elles/ils envisagent la durabilité au sein d’une société mieux équilibrée :

Votez OUI à une Economie verte !

Car une Nature respectée constitue notre berceau, notre survie, celle de nos enfants et petits-enfants.

Avec l’espoir que les citoyennes / citoyens du monde en prennent conscience et mettent en oeuvre les nombreuses alternatives offertes.


Entreprises, emplois nouveaux : agriculture, forêts, climat, migrations

Potentiels gigantesques de stratégies et d’innovations

Des milliers d’emplois,
d’entreprises agro-environnementales à créer

Vidéo à télécharger ici

Face aux incendies de forêts (vidéo, Prix ROLEX Ecologie-Entreprise), par exemple.

Il y a eu récemment le Canada, la Californie. Depuis des décennies, du Portugal à la Grèce, de la France à l’Espagne, de l’Egypte au Maroc, les incendies de forêts déciment les couverts végétaux, aggravent la disparition de précieuses ressources naturelles, émettent du CO2 dans l’atmosphère. Chaque année, des centaines de milliers d’hectares partent en fumées. Leurs sols ainsi à découvert, érodés, se retrouvent dans les rivières, Mers et Océans. Pourtant de louables efforts de lutte, d’information et de prévention sont mis en œuvre.

Mais il est essentiel d’innover, de sortir des sentiers battus, en particulier si l’on veut décarboner l’agriculture et autres activités humaines

L’exemple présenté par ces vidéos est susceptible d’initier de nouvelles stratégies de lutte et de prévention : l’opération expérimentale au Domaine des Romey par la société Provence-Humus a été réalisée dans le département du Var (France). J’y consacre quelques chapitres dans mon livre paru chez L’Harmattan, Paris :

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« Les enjeux internationaux du compostage.
Nos ressources alimentaires et en eau. Climat »

 

 

 

 

Une trentaine d’emplois avaient été créés dans l’opération, 5’000 tonnes de composts produits, 300 hectares de forêts mises hors des risques incendies ! Voyez plutôt :

Or cette activité novatrice, efficace, est systématiquement oubliée ! Débroussaillement des sous-bois, élagage de sujets prometteurs (future futaie), recyclage de toute la matière végétale coupée, broyée, transformée en compost (ou en BRF – Bois Raméaux Fragmentés) afin d’entretenir les terres agricoles avoisinantes, voire de réhabiliter, refertiliser des sols abandonnés, stérilisés par nos ancêtres.

Dernièrement, les incendies de forêts en Algérie rappellent ces gigantesques drames du feu. Chaque année dans ce pays environ 10 à 30’000 hectares y partent en CO2 et autres polluants émis dans l’atmosphère, accentuant le réchauffement du climat, l’érosion des sols. Une immense perte en termes de matière organique, faune et flore. Une augmentation des risques de sécheresses, de famines, de migrations.

Des études et expériences scientifiques montrent heureusement les fantastiques potentialités que représentent des activités sortant des sentiers battus, permettant d’entretenir et restaurer la biodiversité et l’humus des sols, garants d’une agriculture durable. Ces techniques méritent d’être appliquées en priorité et de toute urgence pour la sécurité et le bien-être des populations locales mais aussi eût égard aux pays voisins.

Gardons à l’esprit que ces destructions de couvert végétaux, de sols, de biodiversité, d’exodes de populations, concernent tout le Bassin méditerranéen ainsi que l’Europe entière : car le Sahara monte vers le Nord, les migrants aussi… (guerres et répressions ne sont pas les seules causes des migrations !). De l’ordre de 150 millions d’hectares de sols européens sont touchés par l’érosion, selon un rapport de la Commission européenne.

En conclusion, tant la préservation des forêts autour de la Méditerranée que la régénération de territoires dégradés constituent un immense potentiel de créations d’emplois, d’entreprises, d’artisanat, d’habitats. Nouveaux agriculteurs, forestiers, bureaux d’ingénieurs, études de faisabilité, sociétés de services, accords multilatéraux (surtout en rapport avec les migrations et leur inversion, car elle est possible !).

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Soigneurs de terres

Un documentaire exceptionnel qui remet en question des pratiques agricoles et forestières destructrices, tout en proposant des connaissances et des techniques pour un avenir assurant fertilité et durabilité des sols, en lien avec la régulation du climat (humus, effet carbone), la circulation de l’eau, la lutte contre l’érosion et la désertification, la prévention des exodes-migrations, les économies d’énergie.  Interviews, témoignages, argumentations des Dr Lydia et Claude Bourguignon, ingénieurs agronomes, du Ministre français de l’Agriculture Stéphane Lefoll, de la Direction de l’INRA – Institut National de Recherche Agronomique (F) et de praticiens – agriculteurs appliquant des méthodes agro-écologiques.

Aux quatre coins du monde, heureusement, émergent des idées, projets, méthodes et opérations qui prendront peu à peu le relais d’activités agri-forestières dévastatrices. Par exemple, dans le droit-fil de ce documentaire réalisé par France 2, et confirmant par quelques mesures et chiffres officiels… suite sur la page à ce sujet


Humus du sol au secours du climat et des migrants

Cet hiver, nous approchons 60’000 visites sur :   planethumus.com   et   agrihumus.com

Humus, argiles, biodiversité du sol, couverts végétaux déterminent la fertilité, participent à la régulation du climat, préviennent les migrations.

Quatre fondements des systèmes équilibrés de la biosphère. 

COP21 semble peu en tenir compte. Or, une grande partie des exodes et migrations trouvent leurs causes dans l’érosion et la désertification des terres, conséquences de techniques agricoles inadaptées. Techniques archaïques conduisant aux sécheresses et aux famines, mais aussi et surtout à d’immenses émissions de CO2 et d’oxydes d’azote. Alors que les processus inverses sont à notre portée grâce à l’agro-écologie.

Oui, les bonnes techniques agro-forestières, constructives, sont connues. Elles se résument principalement aux quatre fondements cités plus hauts : ils permettent de fixer du carbone, d’assurer des ressources alimentaires et en eau pour nous tous, de renforcer les bases de la biodiversité et des chaînes alimentaires. Que fait-on concrètement de ces quatre fondements sur le terrain ? Pourquoi ne font-ils pas l’objet d’un « PLAN MARSHALL » ?

Pourquoi ne déclare-t-on pas « HUMUS, PATRIMOINE DE L’HUMANITE », démarche que tout pays est en mesure d’entreprendre auprès de l’ONU ou de l’UNESCO ? Proposition faite au Gouvernement suisse, documentations scientifiques à l’appui, sur plusieurs années consécutives (dont un envoi en recommandé). Une seule réponse évasive après un long temps d’attente, sans aborder les demandes essentielles sus-mentionnées. Ces quatre fondements constituent-ils un sujet tabou ? A qui profite cet étrange silence ?

Heureusement des média, ouvrages et recherches offrent de l’information sur ces thèmes vitaux, par exemple :

  • Le magazine Sept.info alerte l’Opinion, interroge des pédologues, signale les propos du Ministre français de l’Agriculture Stéphane Lefoll : les terres auraient la capacité d’absorber une énorme quantité de carbone sous formes organiques (humus et biodiversité du sol). Sept.info : « Selon la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations, Organisation des nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation, ndlr), les émissions de l’agriculture, des forêts et des pêches «ont quasiment doublé au cours des cinquante dernières années »…. « Les proportions sont encore plus vertigineuses si on examine les flux courants : selon un document de la Commission européenne publié en 2011, les émissions de CO2 provenant des sols sont… dix fois supérieures à celles qui sont dues aux combustibles fossiles ! »

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