En Afrique, l’interaction
« Sol – humus – plante – carbone –
fertilité – climat »
reconnue et appliquée au niveau des gouvernements
Extraits d’un article du magazine Le Soleil on line signé de Seydou P. SADIO, envoyé spécial :
…« Limiter les émissions de gaz à effet de serre à 1,5 degré Celsius d’ici à 2020, grâce à une séquestration du carbone dans le sol. Tel est l’engagement pris par les Etats africains au terme de la rencontre de haut niveau sur l’agriculture en Afrique, organisée par « Initiative adaptation de l’agriculture africaine (Aaa) », à Marrakech, en prélude au sommet de la Cop 22. »…
… « C’est la voie indiquée pour parvenir à une agriculture durable et réduire les effets des changements climatiques sur le secteur agricole en Afrique », a souligné Mme Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions animales du Sénégal, au nom du Sénégal.»…
Face à l’avancée des déserts, aux famines et sécheresses, aux dérèglements climatiques, aux exodes et migrations, au recul de la biodiversité, l’Afrique choisit la stratégie de la dernière chance : respecter les grands cycles planétaires dits « bio-géochimiques » connus des Académies depuis des décennies. En d’autres termes, il s’agit de la circulation des principaux éléments fondamentaux autour de la Planète : carbone, eau (H2O), azote. Eléments participant au fonctionnement de la Biosphère et de l’agriculture.
L’agriculture est concernée par ces cycles. La fertilité de ses sols repose principalement sur quatre piliers fondamentaux déterminant aussi sa durabilité :
- Humus (cliquer pour explications complémentaires) riche en carbone
- Argiles (cliquer pour explications complémentaires)
- Organismes vivants dans le sol, riches en carbone
- Couverts végétaux, surtout les arbres, riches en carbone.
S’agissant des liens carbone-climat-agriculture, cliquez pour visionner l’excellente vidéo scientifique :
Vidéo « HUMUS, ESPOIR OUBLIE POUR LE CLIMAT » :
l’humus et les organismes du sol, riches en carbone constituent un gigantesque moyen de stocker (séquestrer) du carbone sous nos pieds. L’on peut en dire autant des racines et des plantes.
COP21, puis les décisions du Ministre français Stéphane Le Foll et son équipe, ayant compris l’importance de ces connaissances, contribuèrent récemment à une meilleure vulgarisation et application de ces processus, au plan pratique sur le terrain ; l’Initiative 4 pour 1000 (augmentation du taux d’humus dans les terres) en représente l’une des remarquables mises en oeuvre. De nombreuses techniques agro-écologiques sont appliquées. Un exemple, l’une d’elles – cliquez ci-après sur le diaporama – permet d’apporter des solutions à plusieurs problèmes majeurs.
Du win-win à l’état pur !
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