PlanetHumus

AGRICULTURE – Ressources alimentaires, eau, climat, énergie, exodes – migrations. Appliquons les connaissances en sciences du sol. Car nous avons désertifié la moitié des terres fertiles du Globe depuis 10'000 ans. PHOTOSYNTHESE VEGETALE et HUMUS de la terre se situent au coeur des solutions. D'immenses régions sahariennes, du Moyen-Orient et méditerranéennes étaient vertes auparavant. Solutions : régénérer l'humus et la biodiversité des sols, reforester. C'est possible, l'expérience le montre…


Sciences PNR 68 : liens « Sol – agriculture – forêt – climat » soutenus !

Multifonctionnalité des sols riches en humus + organismes (ex.: vers de terre, autres invertébrés, microorganismes, etc.)

et importance des couverts végétaux (forêts, prairies, haies, litières végétales, zones humides, etc.) 

Après l’invention du feu, l’apparition de l’agriculture, l’âge du fer, l’ère industrielle et les nouvelles technologies, comment améliorer confort, santé, climat, sécurité alimentaire, développement ?

Redonner une place centrale à l’agriculture et à la forêt constitue des mesures fondamentales. Que deviendrions-nous sans des ressources alimentaires saines, sans agriculture nourricière durable, couverts végétaux protégeant les sols et renouvelant notre air respirable ? Sans les produits « bois » ? Le calme, la paix des bois ? Prendre soin de l’humus, de la biodiversité et des argiles au sein de la terre, fondements de sa fertilité : trois paramètres « biogéochimiques » déterminant aussi dynamique + stabilité, capacité à retenir l’eau, gage de fertilité, stockage de carbone sous nos pieds (effet équilibre climat), meilleure santé des plantes cultivées.

De plus, une agriculture fondée sur humus + biodiversité + argiles du sol économise l’énergie. L’agriculture biologique, l’agro-écologie offrent des techniques pour atteindre des équilibres.

Créer de nouvelles richesses passe aussi par « INVESTIR DANS L’HUMUS ET LES FORETS » !

Réhabiliter des territoires dégradés par nos ancêtres, aujourd’hui abandonnés. Dans le Sud de l’Europe, autour de la Méditerranée, des millions d’hectares attendent des soins. Régénérer ces sols, recréer des espaces nourriciers, de nouveaux habitats, des emplois dans tous les secteurs de l’économie. Sans compter les milliards de tonnes de carbone stockables (séquestrables) sous formes d’humus, de couverts végétaux et de biodiversité ! C’est prouvé et possible !

Les perspectives proposées via les cinq synthèses thématiques du Programme national de recherche scientifique (PNR 68) ouvrent sur un bel avenir. Synthèses accessibles et téléchargeables en cliquant ci-dessous :

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Déjà en 2010 une excellente présentation de ce type d’approches fut donnée par le Dr Andreas Fliessbach (FiBL) lors de notre 3ème Colloque pluridisciplinaire « Interactions Sol-plante-climat-énergie ». Cliquez ci-dessous pour visionner et télécharger le diaporama de sa conférence :

 

Déjà en 2011, cet article paraissait le 7 octobre dans l’hebdo agricole romand, cliquez pour la rédaction : AGRI HEBDO

Cliquez sur l’article ci-dessous pour l’agrandir :


Méditerranée : prévention incendies de forêts, économie carbone

Une des meilleures techniques de prévention, un atout climatique, forestier et agricole

(Chaque année, 480’000 hectares ont été détruits par le feu ces dernières 30 années en Europe du Sud ! (Source Cour des Comptes européenne). Particulièrement autour du Bassin méditerranéen et au Portugal.)

Une des réponses appropriée, majeure : débroussaillement – broyage – compostage – restitution de ces matières végétales (sous forme de compost ou de BRF-Bois Raméaux Fragmentés) aux terres agricoles à revitaliser, à re-fertiliser dans ces régions souvent dégradées.  Un moyen de lutte contre l‘érosion des sols, d’accroître la biodiversité, d’améliorer le cycle de l’eau. Ainsi que de limiter des émissions de CO2  et stocker  (séquestration) du carbone – humus – dans les sols agricoles ! Et des milliers d’emplois, des centaines de nouvelles entreprises à la clé ! Du gagnant – gagnant – gagnant, gagnant : est-ce si difficile à comprendre et à mettre en oeuvre ?

Cette approche est développée dans le post (article) ci-dessous en date du 26 mai 2016 avec beaucoup de précisions, vidéos, dossiers scientifiques, articles de presse, etc.


Interactions « humus – climat – migrations ». Et COP21 ?

Cet automne, nous approchons 60’000 visites sur :

planethumus.com  et  agrihumus.com

Précieuses interactions « humus – climat – migrations ». Qu’en fera COP21 ? 

Examiner de précédents concepts, études et réalisations

Il y a des siècles, des peuples amérindiens observèrent autour de leurs foyers que les mélanges (fermentés) « déchets organiques des repas  – cendres et charbons de bois » conféraient à ces endroits une fertilité extraordinaire leur permettant quelques mois plus tard d’accroître leurs cultures de légumes, fruits et céréales. Ils furent ainsi capables de construire des cités et nourrir plusieurs dizaines de milliers d’habitants sur des sols relativement pauvres. La « technique » alors empirique, le concept de Terra Preta était né. Dénommé aussi de nos jours BIOCHAR. Aujourd’hui des industriels s’en inspirent dans une triple perspective : énergétique, séquestration de carbone (effet CLIMAT) et amélioration des sols ! Plusieurs documentaires sur la Terra Preta sont accessibles :

Le principe de compostage (recyclage des matières organiques) en était à ses débuts.

Des pionniers proches ou lointains nous ont souvent légué d’inestimables concepts, idées et réalisations. Quelques exemples méritent d’être cités afin de contribuer à la régulation du climat, lutter contre la désertification des sols, rétablir le cycle de l’eau, prévenir exodes et migrations humaines. A créer d’innombrables emplois tout en stockant (séquestrant) du carbone dans les sols, en les rendant plus fertiles (régénération).

Dr Elena Havlicek, Université de Neuchâtel  et Section « Sol » – Office fédéral de l’Environnement, Berne, Suisse :

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