A la lente dégradation des sols et des forêts autour du bassin méditerranéen depuis quelques millénaires sous la pression humaine (Grecs, Romains, etc, puis à notre époque contemporaine), correspondent une raréfaction des pluies et donc de nombreuses sécheresses dans le Sud de l’Europe. Un cycle de l’eau fortement perturbé. De plus, cette évolution environnementale dramatique se trouve renforcée sous l’influence de l’avancée du Sahara dont la tendance est de s’étendre, notamment vers le Nord.
Il est évident qu’un effort de nos communautés pour reforester vraiment et régénérer les sols agricoles – dont stockage de carbone (dans les sols et les arbres) – déboucheraient sur une amélioration du régime des pluies au Sud et par conséquent sur une régulation accrue du climat sur l’Europe du Nord. L’article ci-dessous apporte un éclairage très intéressant quant aux interactions climatiques complexes sur lesquelles nous avons des moyens d’action.
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Au coeur de ces moyens d’action face à la lente dégradation des sols (érosion, désertification, pertes en biodiversité, perturbations climatiques conduisant aux famines, sécheresses et migrations), nous avons la possibilité de redonner une place prioritaire à l’HUMUS, le déclarer Patrimoine de l’Humanité. Petite présentation et arguments :