PlanetHumus

AGRICULTURE – Ressources alimentaires, eau, climat, énergie, exodes – migrations. Appliquons les connaissances en sciences du sol. Car nous avons désertifié la moitié des terres fertiles du Globe depuis 10'000 ans. PHOTOSYNTHESE VEGETALE et HUMUS de la terre se situent au coeur des solutions. D'immenses régions sahariennes, du Moyen-Orient et méditerranéennes étaient vertes auparavant. Solutions : régénérer l'humus et la biodiversité des sols, reforester. C'est possible, l'expérience le montre…


PNR 68 – Sol, agriculture, forêt, climat, environnement

Vue globale des fonctions régulatrices « Sol-environnement »

Introduction de Bernard K. Martin : Dès années 1960 à 2000 environ, dans beaucoup de pays dont en Suisse, un monumental « tabou » régna sur les notions d’humus et d’organismes vivant dans les sols fertiles (dits ci-dessous « matières organiques ») pourtant bases universelles des ressources alimentaires agricoles.

Exceptions : les pionniers (scientifiques pour la plupart) de l’agriculture biologique et d’autres organisations non gouvernementales.

Globalement, quant aux interactions « Sol vivant-humus-carbone-azote-eau-climat-photosynthèse-énergie-exodes / migrations », un autre « obscurantisme » digne du Moyen-Age mit sous cloche cette approche systémique (vue d’ensemble) fondée sur les « cycles bio-géochimiques planétaires » : principaux éléments « chimiques » originels, naturels, circulant sur / autour de notre Terre (carbone, hydrogène – oxygène (H2O), azote).

« Tabou », « obscurantisme » : non pas au sein des académies, composées de véritables scientifiques. Mais de la part d’une majorité de parlements, administrations et gouvernements, organisations mercantiles, industriels agro-chimiques. Investisseurs soucieux de récolter un maximum de revenus grâce aux ventes d’engrais solubles (surtout azote), pesticides et autres « intrants » fort rentables mais souvent destructeurs des équilibres naturels.

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FONDS NATIONAL SUISSE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Ressource Sol

PNR 68 – Programme national suisse de recherche scientifique

« Synthèse thématique ST2 : Sol et environnement »

Extraits 1,2,3. La communication complète est disponible en cliquant ici :

 

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Extrait 1 : (…) « La synthèse thématique offre une vue d’ensemble des fonctions du sol régulateurs et de leur vulnérabilité face aux changements dans l’utilisation des sols et environnementaux. L’accent est mis sur la matière organique du sol, les émissions de gaz à effet de serre provenant du sol et le compactage du sol. »

Extrait 2 : (…) « Les sols ont des fonctions importantes : Ils sont la base de la production agricole et forestière, ils sont l’habitat des organismes du sol et ils régulent l’équilibre hydrique et nutritif. Ils assurent également un service de régulation du climat mondial, car ils sont tout aussi bien stocker qu’émettre des gaz à effet de serre. Modifier l’utilisation du sol et le climat met potentiellement en danger les sols et leurs fonctions. »

Extrait 3 : (…) « La synthèse thématique traite de l’influence du changement climatique et de l’utilisation des terres sur les sols et leurs fonctions. Vice versa elle présente le rôle des sols et leurs fonctions dans le changement climatique et dans l’utilisation des terres et quelles mesures peuvent être prises pour protéger les fonctions du sol. »

Extrait 4 : (…) « Direction du projet : Frank Hagedorn, Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL, Andreas Gattinger, FiBL – Institut de recherche de l’agriculture biologique, Frick ».

Pour la communication complète, cliquez ici             

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Une vidéo scientifique remarquable sur ce thème :

S’agissant des liens carbone-climat-agriculture, cliquez pour visionner l’excellente vidéo scientifique :

Vidéo “HUMUS, ESPOIR OUBLIE POUR LE CLIMAT” :


L’humus et les organismes du sol, riches en carbone
 constituent un gigantesque moyen de stocker (séquestrer) du carbone sous nos pieds. L’on peut en dire autant des racines et des plantes grâce à la photosynthèse. L’ensemble, avec les argiles et l’eau, sont à la base de la fertilité des sols, garantissant la sécurité alimentaire et la régulation du climat.


SOL-CLIMAT : initiative + 4 pour 1000 « HUMUS »

Extrait du site français du Ministère de l’Agriculture

(aucune information n’a été trouvée sur les sites de la Confédération suisse

sur le sujet ci-desous) 

Mise en œuvre nationale des politiques liées au 4 pour 1000

4 POUR 1000 CHANGEMENT CLIMATIQUE ENVIRONNEMENT SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Le changement climatique représente un enjeu majeur pour le secteur agricole. Favoriser un meilleur stockage de carbone dans les sols est un élément important de la solution que peut apporter l’agriculture face à cet enjeu : l’augmentation du taux de matière organique dans les sols permet, à travers l’amélioration de la fertilité des sols, de répondre à l’enjeu de sécurité alimentaire ; à travers une meilleure résistance à l’érosion et une meilleure capacité de stockage hydrique, de favoriser l’adaptation au changement climatique ; à travers la séquestration de davantage de carbone, de contribuer à l’atténuation du changement climatique.

Tous ces enjeux sont portés par l’initiative « 4 pour 1000,
les sols pour la sécurité alimentaire et le climat »

Ces enjeux se traduisent au niveau national par des objectifs suivant trois axes :

  • maintien des stocks de matière organique des sols où ils sont élevés (forêts, zones humides, prairies, parcours, systèmes de polyculture-élevage) ;
  • augmentation des stocks là où ils ont décliné et là où le potentiel d’accroissement existe ;
  • synergies et équilibres territoriaux dans une perspective d’économie circulaire (entre les usages de la biomasse, entre territoires producteurs de matières organiques et ceux nécessitant un enrichissement, qualité des matières organiques apportées aux terres).

Ces enjeux sont déjà pris en compte au travers d’un nombre conséquent de politiques mises en œuvre en France, et ce, d’une manière explicite et directe, ou d’une manière indirecte, tant les co-bénéfices sont nombreux lorsqu’il s’agit de la vie des sols. Le présent document vise à donner un aperçu de ces politiques.

Consultez le document Mise en œuvre nationale des politiques liées au 4 pour 1000 (PDF, 1.09 Mo)

Site du Ministère français de l’Agriculture

Site de l’initiative 4 pour 1000


Economie verte : votez OUI !

Economie verte : votez OUI !

Tous les systèmes économiques et êtres humains dépendent des ressources naturelles !

Quelle activité humaine peut-elle se passer de ce que nous offre notre biosphère ? Aucune. Personne n’y échappe : nous dépendons de ce que la Nature nous offre. Sols, flore, faune, minéraux, atmosphère, eau, etc.

En plein désert, les nomades n’y survivraient pas s’il n’y avait quelques rares oasis nourriciers ou sources d’eau potable. Quant à la planète Mars, des chercheurs travaillent à y préparer des conditions  permettant la subsistance, la survie d’êtres humains pour un certain futur. Une perspective de « Terraformation », sur Mars : créer, mettre en fonction les grands cycles bio-géochimiques (production, circulation des éléments primordiaux : carbone, oxygène, azote, eau – H2O, hydrogène, etc. ), bases en vue de créer du vivant, des sols fertiles, des forêts, des cours d’eau, etc. : faisable au fil des siècles, devant nous….

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Sur notre bonne vieille planète Terre, ces grands systèmes (cycles bio-géochimiques) à la base de toutes les formes de vies existent depuis des millénaires. Ce précieux héritage « fonctionne » encore, quoique bien hypothéqué après des siècles d’excès, de destructions : sous la pression humaine, la moitié des terres fertiles ont été transformées en désert. La stérilisation des sols continue ; de même, toutes les formes de pollutions qui font l’actualité, l’épuisement des ressources fossiles et autres minerais ; et les dangers du nucléaire.

Résultats désastreux (reliés, interactifs, concomitants), crises majeures dans tous les domaines : érosion, désertification, famines, sécheresses, exodes – migrations, chômage, faillite mondiale de l’agriculture industrielle (globalement parlant), réchauffement – déchaînement du climat, inondations ou raréfaction de l’eau selon les régions, crise énergétique… Alors que les solutions à ces problèmes sont connues.

Par exemple, sur le plan de la désertification, des migrations, du climat (en lien avec les sols vivants et l’humus), cliquez ci-dessous pour visualiser une remarquable vidéo « HUMUS, ESPOIR OUBLIE POUR LE CLIMAT » :

présentant des recherches scientifiques qui expliquent  les interactions « Sol – humus – plante – climat – migrations – énergie ».

De nombreuses techniques et méthodes respectueuses de l’environnement naturel existent, ont fait leurs preuves. Citoyennes et citoyens  réalisent progressivement que le pouvoir leur appartient. Elles/ils envisagent la durabilité au sein d’une société mieux équilibrée :

Votez OUI à une Economie verte !

Car une Nature respectée constitue notre berceau, notre survie, celle de nos enfants et petits-enfants.

Avec l’espoir que les citoyennes / citoyens du monde en prennent conscience et mettent en oeuvre les nombreuses alternatives offertes.


Salon MEDNAT – AGROBIORAMA 2016 : une approche globale, visionnaire

Conférences essentielles au Salon MEDNATAgrobiorama 2016

Palais de Beaulieu, Lausanne (Suisse), vendredi 22 avril 2016, de 14 à 16 h.

Présentation générale d’Agrobiorama 2016 (PDF)

 

AGRICULTURE DURABLE – CLIMAT – EAU – MIGRANTS

Des solutions existent, osons l’approche globale !
Réalisons-les vraiment sur le terrain !

Outre le soleil et l’eau, quatre facteurs naturels président à la fertilité et à la préservation des terres : humus, argiles, biodiversité du sol, couverts végétaux dont particulièrement les arbres. Ces facteurs vitaux garantissent le long terme des ressources alimentaires et en eau. Ils permettent aussi de régénérer (réhabiliter) des territoires dégradés, abandonnés par nos ancêtres. Un espoir, un potentiel pour les migrants.

L’approche globale « humus / vie des sols (carbone) et liens sol – plante – atmosphère – climat – eau » s’avère impérative, eût égard aussi aux modifications climatiques. Et pour d’autres raisons : pollutions agrochimiques, excès de labours, économies d’énergie, érosion  des terres, famines, sécheresses : une grande partie des migrants s’exile suite à la  désertification des sols.

Cycles Carbone-Eau-Agriculture

Appliquons ces données agronomiques / pédologiques / climatiques universellement reconnues par les Académies ! Le schéma ci-dessus a été réalisé par CompostDiffusion SNC Lausanne sur mandats officiels afin d’encourager le compostage (recyclage des matières organiques). Sur l’invitation de François-Philippe Devenoge, entrepreneur, agriculteur bio à Dizy, trois conférenciers s’exprimeront :

  • Bernard K. Martin, entrepreneur environnemental, consultant, « Invité d’honneur » à Agrobiorama 2016. Blogueur : Planethumus.com et Agrihumus.com. Auteur de « Les enjeux internationaux du compostage. Nos ressources alimentaires. Eau. Climat » (Editions L’Harmattan, Paris), Il s’exprimera sur son parcours et le thème général cité en titre.
  • Serge Amiguet, Ingénieur horticole, directeur du Laboratoire – Sol-Conseil à Gland, Suisse . Titre de son exposé : « Amélioration de la fertilité des sols grâce au compost: la preuve par les essais vitrines ».
  • Jean-Edouard Buchter, Ingénieur EPFL, auteur de « Reverdir le Sahara ».   Aux Editions L’Aire . Titre de sa présentation : REVERDIR  LE  SAHARA. 

De nombreuses techniques offrent des possibilités d’agir positivement dans ces perspectives d’agriculture responsable. La plus élaborée : l’agriculture biologique (BIO), le FiBL – Institut de recherche de l’agriculture biologique propose beaucoup d’informations sur ces thèmes.

D’autres centres de recherche, par exemple AGROSCOPE à Changins (Suisse), encouragent de nouvelles pratiques agricoles améliorant les sols et les cultures : la conférence du Dr Raphael Charles présente de remarquables efforts de recherche et de vulgarisation constructives. La Production Intégrée (PI) constitue un progrès par rapport aux années 1960-1990.

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