PlanetHumus

AGRICULTURE – Ressources alimentaires, eau, climat, énergie, exodes – migrations. Appliquons les connaissances en sciences du sol. Car nous avons désertifié la moitié des terres fertiles du Globe depuis 10'000 ans. PHOTOSYNTHESE VEGETALE et HUMUS de la terre se situent au coeur des solutions. D'immenses régions sahariennes, du Moyen-Orient et méditerranéennes étaient vertes auparavant. Solutions : régénérer l'humus et la biodiversité des sols, reforester. C'est possible, l'expérience le montre…


A propos : conférence « AGIR POUR LE CLIMAT » (gpclim.ch et UNIL) 29.11.2018

A propos de la conférence : “AGIR ENSEMBLE POUR LE CLIMAT”

organisée par l’Association Grands-parents pour le Climat (www.gpclimat.ch) et l’Université de Lausanne (voir le post précédent – ci-dessous, daté du 12 novembre 2018 ainsi que notre Newsletter du 22 novembre 2018)

 

Une remarquable rencontre multi-générationnelle qui a rassemblé beaucoup d’auditeurs/trices : une grande salle comble ! Et des orateurs compétents, des participants à la « Table Ronde » motivés. Le signe des temps : le réchauffement climatique s’aggravant, le grand public s’investit et les initiatives de la société civile se multiplient !

Pour visionner la conférence dans son intégralité, cliquez sur la vidéo Youtube ci-dessous :

 

Mais, enfin (!), des Institutions soucieuses de la protection de l’Environnement et du CLIMAT passent aussi aux actes. Ainsi, précédemment, une courageuse réalisation de Mme la Conseillère d’Etat, Madame Jacqueline de Quattro avec son Département du Territoire et de l’Environnement (DTE) : la 1ère des “Assises vaudoises CLIMAT” avait réuni de nombreuses personnalités à l’EPFL le 12 novembre 2018 ! Dans les Administrations des créateurs osent initier des progrès, souvent isolés pourtant essentiels localement pour devenir universels au plan mondial car incontournables.

Quant à la conférence « AGIR ENSEMBLE POUR LE CLIMAT » à l’Université de Lausanne, bien que réussie, répondant à de multiples questions et problèmes majeurs, une remarque importante : une approche globale élargie aux Sciences de la Terre aurait été bienvenue dans ce contexte suisse et mondial. Car les interactions « Sol-humus-plante-carbone-azote-atmosphère-climat-énergie » constituent une réalité gigantesque ! Sur lesquelles nous avons la possibilité (l’obligation ?) d’agir.

Tant il est vrai que, pour résumer des bases de la Biosphère, la photosynthèse végétale et l’humification (formation de l’humus des sols) sur notre Planète représentent les principaux processus énergétiques, fantastiques, immenses, grâce au rayonnement solaire.


Conférence « AGIR ENSEMBLE POUR LE CLIMAT » Université Lausanne 29.11.2018

« AGIR ENSEMBLE POUR LE CLIMAT »




Le climat change de plus en plus vite et pose d’innombrables défis à nos sociétés, de l’échelle locale à l’échelle mondiale.
L’association Grands-parents pour le Climat, par son Comité et sa Commission scientifique, et l’Université de Lausanne, par sa Direction, ont le grand plaisir d’accueillir la Professeure Martine Rebetez, qui dressera un état des lieux des connaissances scientifiques sur les changements climatiques, et le Professeur Jacques Dubochet, qui abordera les relations entre les résultats scientifiques et nos choix de société.
La seconde partie de la soirée permettra un dialogue entre plusieurs associations de jeunes engagé-e-s pour le climat ou le développement durable, le public et les deux intervenant-e-s, ainsi qu’avec les membres de l’association Grands-parents pour le Climat.

18h15
Introduction et mots de bienvenue
– Laurence Martin, Co-présidente GP Climat
– Benoît Frund, Vice-recteur de l’UNIL

Conférences de Martine Rebetez et Jacques Dubochet

Dès 19h30
Dialogue entre générations, modéré par Nicole Baur,
Déléguée à la politique familiale et à l’égalité du canton
de Neuchâtel, avec la participation de
– Swiss Youth for Climate
– Groupe lausannois de désinvestissement
– Label J’OSE: Jeunes Objectif Smart Energie
– Le LAC: Lausanne Action Climat
– Artisans de la Transition
– Aînées pour la protection du climat
– Associations d’Etudiants

Dès 20h30
Session posters et réseautage autour d’une collation.

Lieu : UNIL, Amphimax, auditoire 351
Accès : M1 arrêt UNIL-Sorge

 

Martine Rebetez, climatologue, professeure à l’Université de Neuchâtel, collaboratrice scientifique à l’Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL); spécialisée
dans les changements climatiques et leurs conséquences sur les forêts, le tourisme de montagne et l’enneigement. Experte reconnue dans le milieu scientifique, et référence pour les autorités publiques.

 

Jacques Dubochet, Prix Nobel de chimie 2017, ingénieur physicien, biophysicien, professeur honoraire de l’Université de Lausanne où il a dirigé le Département d’analyses ultrastructurales, présidé la Section de Biologie. Impliqué dans les grands défis scientifiques et sociétaux du monde actuel, il est l’auteur de «Parcours», un ouvrage paru au printemps 2018 (Rosso Editions) dans lequel il témoigne de son engagement.

 

Pour plus d’informations et pour s’inscrire : cliquez ici


ARBRES – FORETS – VEGETAUX, BASES DE VIE, NOTRE FUTUR

Regardez le reportage (Passe-moi les jumelles)
vendredi 20 avril 2018 à 20h05, RTS1 (Suisse)

« Paju vous emmène au coeur de la forêt, en compagnie d’Ernst Zürcher, un ingénieur forestier et chercheur atypique qui accorde autant de crédit aux croyances ancestrales qu’à ses connaissances scientifiques ».

Rediffusions :

  • sam. 21 avril 2018 à 00:50 sur RTS2
  • sam. 21 avril 2018 à 11:00 sur RTS2
  • lun. 23 avril 2018 à 15:50 sur RTS2
  • mar. 24 avril 2018 à 11:50 sur RTS2


ARBRES – FORETS – VEGETAUX, BASES DE VIE, NOTRE FUTUR

  • Acteurs du cycle de l’eau, formation et préservation de sols fertiles, gîtes de biodiversité
  • Transformation du carbone atmosphérique, « fabrique » de matières organiques, d’oxygène
  • Stockent (séquestrent) beaucoup de carbone, remèdes face au réchauffement du climat
  • Ressources de bois, de matières premières, maillon productif du contexte économique
  • Complémentaires à l’agriculture : fournitures d’humus potentiel (exemples compostage, BRF – Bois Raméaux Fragmentés, source de matières ligneuses. soit formation d’humus « long terme »
  • Formation de nouvelles molécules vitales, épurées de pollutions
  • Constituent, grâce à la photosynthèse (+ soleil), une puissante ressource énergétique
  • Agro-Foresterie et permaculture : techniques écologiques agricoles d’avenir

Cliquez sur :

Lien vers le diaporama du Professeur Dr Ernst Zürcher, ingénieur forestier

Cliquez sur l’image ci-dessous pour ouvrir le diaporama (PDF)

Lien vers le livre du Prof Dr Ernst Zürcher :

Lien Youtube vers le film « L’Homme qui plantait des arbres » de Jean Giono

Cliquez sur la flèche pour lancer la vidéo

 

IMPORTANT !

Dès 2015 (COP21) : transitions énergétique et agricole mondiales, voir Ministère agricole (France) : http://agriculture.gouv.fr/4-pour-1000-et-si-la-solution-climat-passait-par-les-sols-0
et : « Initiative 4 pour 1000 » : https://www.4p1000.org/fr


SOL-CLIMAT : initiative + 4 pour 1000 « HUMUS »

Extrait du site français du Ministère de l’Agriculture

(aucune information n’a été trouvée sur les sites de la Confédération suisse

sur le sujet ci-desous) 

Mise en œuvre nationale des politiques liées au 4 pour 1000

4 POUR 1000 CHANGEMENT CLIMATIQUE ENVIRONNEMENT SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Le changement climatique représente un enjeu majeur pour le secteur agricole. Favoriser un meilleur stockage de carbone dans les sols est un élément important de la solution que peut apporter l’agriculture face à cet enjeu : l’augmentation du taux de matière organique dans les sols permet, à travers l’amélioration de la fertilité des sols, de répondre à l’enjeu de sécurité alimentaire ; à travers une meilleure résistance à l’érosion et une meilleure capacité de stockage hydrique, de favoriser l’adaptation au changement climatique ; à travers la séquestration de davantage de carbone, de contribuer à l’atténuation du changement climatique.

Tous ces enjeux sont portés par l’initiative « 4 pour 1000,
les sols pour la sécurité alimentaire et le climat »

Ces enjeux se traduisent au niveau national par des objectifs suivant trois axes :

  • maintien des stocks de matière organique des sols où ils sont élevés (forêts, zones humides, prairies, parcours, systèmes de polyculture-élevage) ;
  • augmentation des stocks là où ils ont décliné et là où le potentiel d’accroissement existe ;
  • synergies et équilibres territoriaux dans une perspective d’économie circulaire (entre les usages de la biomasse, entre territoires producteurs de matières organiques et ceux nécessitant un enrichissement, qualité des matières organiques apportées aux terres).

Ces enjeux sont déjà pris en compte au travers d’un nombre conséquent de politiques mises en œuvre en France, et ce, d’une manière explicite et directe, ou d’une manière indirecte, tant les co-bénéfices sont nombreux lorsqu’il s’agit de la vie des sols. Le présent document vise à donner un aperçu de ces politiques.

Consultez le document Mise en œuvre nationale des politiques liées au 4 pour 1000 (PDF, 1.09 Mo)

Site du Ministère français de l’Agriculture

Site de l’initiative 4 pour 1000


Economie verte : votez OUI !

Economie verte : votez OUI !

Tous les systèmes économiques et êtres humains dépendent des ressources naturelles !

Quelle activité humaine peut-elle se passer de ce que nous offre notre biosphère ? Aucune. Personne n’y échappe : nous dépendons de ce que la Nature nous offre. Sols, flore, faune, minéraux, atmosphère, eau, etc.

En plein désert, les nomades n’y survivraient pas s’il n’y avait quelques rares oasis nourriciers ou sources d’eau potable. Quant à la planète Mars, des chercheurs travaillent à y préparer des conditions  permettant la subsistance, la survie d’êtres humains pour un certain futur. Une perspective de « Terraformation », sur Mars : créer, mettre en fonction les grands cycles bio-géochimiques (production, circulation des éléments primordiaux : carbone, oxygène, azote, eau – H2O, hydrogène, etc. ), bases en vue de créer du vivant, des sols fertiles, des forêts, des cours d’eau, etc. : faisable au fil des siècles, devant nous….

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Sur notre bonne vieille planète Terre, ces grands systèmes (cycles bio-géochimiques) à la base de toutes les formes de vies existent depuis des millénaires. Ce précieux héritage « fonctionne » encore, quoique bien hypothéqué après des siècles d’excès, de destructions : sous la pression humaine, la moitié des terres fertiles ont été transformées en désert. La stérilisation des sols continue ; de même, toutes les formes de pollutions qui font l’actualité, l’épuisement des ressources fossiles et autres minerais ; et les dangers du nucléaire.

Résultats désastreux (reliés, interactifs, concomitants), crises majeures dans tous les domaines : érosion, désertification, famines, sécheresses, exodes – migrations, chômage, faillite mondiale de l’agriculture industrielle (globalement parlant), réchauffement – déchaînement du climat, inondations ou raréfaction de l’eau selon les régions, crise énergétique… Alors que les solutions à ces problèmes sont connues.

Par exemple, sur le plan de la désertification, des migrations, du climat (en lien avec les sols vivants et l’humus), cliquez ci-dessous pour visualiser une remarquable vidéo « HUMUS, ESPOIR OUBLIE POUR LE CLIMAT » :

présentant des recherches scientifiques qui expliquent  les interactions « Sol – humus – plante – climat – migrations – énergie ».

De nombreuses techniques et méthodes respectueuses de l’environnement naturel existent, ont fait leurs preuves. Citoyennes et citoyens  réalisent progressivement que le pouvoir leur appartient. Elles/ils envisagent la durabilité au sein d’une société mieux équilibrée :

Votez OUI à une Economie verte !

Car une Nature respectée constitue notre berceau, notre survie, celle de nos enfants et petits-enfants.

Avec l’espoir que les citoyennes / citoyens du monde en prennent conscience et mettent en oeuvre les nombreuses alternatives offertes.


Entreprises, emplois nouveaux : agriculture, forêts, climat, migrations

Potentiels gigantesques de stratégies et d’innovations

Des milliers d’emplois,
d’entreprises agro-environnementales à créer

Vidéo à télécharger ici

Face aux incendies de forêts (vidéo, Prix ROLEX Ecologie-Entreprise), par exemple.

Il y a eu récemment le Canada, la Californie. Depuis des décennies, du Portugal à la Grèce, de la France à l’Espagne, de l’Egypte au Maroc, les incendies de forêts déciment les couverts végétaux, aggravent la disparition de précieuses ressources naturelles, émettent du CO2 dans l’atmosphère. Chaque année, des centaines de milliers d’hectares partent en fumées. Leurs sols ainsi à découvert, érodés, se retrouvent dans les rivières, Mers et Océans. Pourtant de louables efforts de lutte, d’information et de prévention sont mis en œuvre.

Mais il est essentiel d’innover, de sortir des sentiers battus, en particulier si l’on veut décarboner l’agriculture et autres activités humaines

L’exemple présenté par ces vidéos est susceptible d’initier de nouvelles stratégies de lutte et de prévention : l’opération expérimentale au Domaine des Romey par la société Provence-Humus a été réalisée dans le département du Var (France). J’y consacre quelques chapitres dans mon livre paru chez L’Harmattan, Paris :

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« Les enjeux internationaux du compostage.
Nos ressources alimentaires et en eau. Climat »

 

 

 

 

Une trentaine d’emplois avaient été créés dans l’opération, 5’000 tonnes de composts produits, 300 hectares de forêts mises hors des risques incendies ! Voyez plutôt :

Or cette activité novatrice, efficace, est systématiquement oubliée ! Débroussaillement des sous-bois, élagage de sujets prometteurs (future futaie), recyclage de toute la matière végétale coupée, broyée, transformée en compost (ou en BRF – Bois Raméaux Fragmentés) afin d’entretenir les terres agricoles avoisinantes, voire de réhabiliter, refertiliser des sols abandonnés, stérilisés par nos ancêtres.

Dernièrement, les incendies de forêts en Algérie rappellent ces gigantesques drames du feu. Chaque année dans ce pays environ 10 à 30’000 hectares y partent en CO2 et autres polluants émis dans l’atmosphère, accentuant le réchauffement du climat, l’érosion des sols. Une immense perte en termes de matière organique, faune et flore. Une augmentation des risques de sécheresses, de famines, de migrations.

Des études et expériences scientifiques montrent heureusement les fantastiques potentialités que représentent des activités sortant des sentiers battus, permettant d’entretenir et restaurer la biodiversité et l’humus des sols, garants d’une agriculture durable. Ces techniques méritent d’être appliquées en priorité et de toute urgence pour la sécurité et le bien-être des populations locales mais aussi eût égard aux pays voisins.

Gardons à l’esprit que ces destructions de couvert végétaux, de sols, de biodiversité, d’exodes de populations, concernent tout le Bassin méditerranéen ainsi que l’Europe entière : car le Sahara monte vers le Nord, les migrants aussi… (guerres et répressions ne sont pas les seules causes des migrations !). De l’ordre de 150 millions d’hectares de sols européens sont touchés par l’érosion, selon un rapport de la Commission européenne.

En conclusion, tant la préservation des forêts autour de la Méditerranée que la régénération de territoires dégradés constituent un immense potentiel de créations d’emplois, d’entreprises, d’artisanat, d’habitats. Nouveaux agriculteurs, forestiers, bureaux d’ingénieurs, études de faisabilité, sociétés de services, accords multilatéraux (surtout en rapport avec les migrations et leur inversion, car elle est possible !).

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