Mars 2015
2015 – (ONU) Année des Sols « Ressources alimentaires, eau, immigration, énergie. Climat »
Grâce à de nouvelles prises de conscience, un aspect central s’impose : l’importance d’une agriculture durable, des couverts végétaux permanents dont les forêts. Que mangerions-nous, quelle eau boirions-nous, puisque le cycle de l’eau et la fertilité dépendent d’une terre riche en humus, en plantes et organismes variés ?
Bernard K. Martin
AVRIL 2015
Sols (agricoles, forestiers, territoires dégradés) :
des techniques simples permettent d’appliquer des solutions efficaces, très favorables aussi pour le climat
Madame, Monsieur,
Une agriculture durable, des couverts végétaux permanents dont les forêts, cela va de soi. Que mangerions-nous, quelle eau boirions-nous, puisque le cycle de l’eau et la fertilité dépendent d’une terre riche en humus, en plantes et organismes variés ?
Le climat, largement en lien avec les facteurs sus-mentionnés, est conditionné en grande partie par les éléments fondamentaux (carbone, azote, eau / H2O, méthane, etc.). Ces éléments « bougent » sur la Planète : ils sont dits « cycles bio-géochimiques ». Car ils circulent, passant de l’atmosphère aux plantes, aux Océans, aux animaux, aux sols, au sous-sol et inversement.
Outre la géologie et la physique de l’atmosphère, les facteurs du vivant (biochimie) façonnent la Planète depuis des millions d’années, dont la régulation du climat. L’espèce humaine a la capacité d’entretenir les terres et globalement l’ensemble de ces paramètres, et même de réhabiliter des zones dégradées.
Tout comme elle a désertifié d’immenses territoires depuis des millénaires, et modifié le climat, l’espèce humaine a les moyens d’y remédier. Le cas actuel des Syriens et des innombrables autres exilés / migrants du Monde constituent des motivations et « signaux » suffisants pour déclencher des mises en oeuvre à grande échelle.
Du même coup, re-fixer du carbone organique dans les sols.
Diverses documentations, méthodes et techniques présentées dans : http://planethumus.com + http://agrihumus.com
Puissent ces quelques informations contribuer à une saine évolution de nos sociétés, à une meilleure co-habitation avec la Nature dont nous dépendons largement.
Avec mes salutations cordiales,
Bernard K. Martin
AOUT 2015
Les incendies de forêts autour de la Méditerranée concernent toute l’Europe
Quid de l’approche globale ?
Madame, Monsieur,
Notre civilisation divisée en spécialisations manque cruellement de « globalistes » axés sur l’approche systémique, vision holistique permettant des solutions dynamiques, gagnantes sur plusieurs tableaux.
Gouvernements et administrations souffrent de cette division. Ex.: le cas des incendies de forêts autour de la Méditerranée, pourtant en lien avec le climat, la biodiversité, l’eau et l’humus des sols. Les stratégies face aux feux s’avèrent incomplètes par rapport aux enjeux locaux et internationaux. Certes, information au public, réseaux d’alerte, action des pompiers sont très utiles. Le débroussaillement de la forêt (freine voire empêche l’extension des flammes) a prouvé son efficacité ; deux points faibles cependant :
1) surfaces et zones débroussaillées insuffisantes
2) végétaux coupés incinérés sur place (??).
Or ces végétaux coupés (dits « rémanents »), constituent une précieuse matière organique recyclable, qui peut être utilisée en BRF – Bois Raméaux Fragmentés, ou compostée. Une remarquable expérience de « débroussaillement – recyclage » fut réalisée (1975 – 1985) par le Domaine des Romey et Provence-Humus SA, dans le Var / France. Une vingtaine d’emplois furent créés. Quelque 5’000 tonnes de compost produit. L’idée : redistribuer les composts aux terres agricoles dont les sols souffrent d’érosion, en demande urgente de régénération.
Des films professionnels relatent cette entreprise. L’un d’eux fut soutenu par le Prix ROLEX « Ecologie Entreprise » en 1981. Un autre document montre l’extrême importance de l’HUMUS, de la vie des sols en lien avec la fertilité, le cycle de l’eau, du carbone et le climat.
Depuis des millénaires, les sols du pourtour méditerranéen se désertifient sous la pression de l’Homme. Le Sahara monte vers le Nord. A l’heure actuelle parallèlement aux migrants, d’ailleurs. Etonnante similitude, alors qu’une grande partie d’entre eux s’exile justement pour cause d’érosion des sols, pertes en biodiversité, sécheresses et famines !
L’Europe, la Suisse, auront-elles la lucidité, le courage, de revoir leurs paradigmes alors que des solutions sont connues depuis longtemps ** ?
Je vous remercie de votre attention. Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes cordiales salutations.
Bernard K. Martin
** Dès 1890, des chercheurs ont montré l’extrême importance de l’humus et des organismes du sol. Ex. : P.A. Kostychev, Th. Schloesing, S.N. Winogradsky, V. V. Dokouchaev, M. E. Wollny, S. A. Waksmann, A. Demolon, M. J. Swift, O. W. Heal, J. M. Anderson, E. A. Paul, F. E. Clark, M. Schnitzer, S. U. Kahn, F. Chaboussou, etc.
(voir bibliographie partielle)
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Attaché (pdf) : schéma. Principaux cycles carbone, eau. Liens / Interactions : agriculture – sols – couverts végétaux – animaux – atmosphère – climat.
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OCTOBRE 2015
Migrants, climat, carbone à COP21, Paris
Des paramètres fondamentaux seraient-ils oubliés ?
Madame, Monsieur,
Il en est de même s’agissant du fonctionnement de notre Biosphère (voir schéma), qui nous procure du bien-être vital (air, eau, sols fertiles, saines récoltes, agriculture et élevage prospères, forêts régénératrices, mers et océans généreux, etc.) : l’effet domino commence à se faire sentir depuis quelques siècles déjà, sous la pression humaine. Une spirale dramatique s’est mise en marche, homo sapiens a bousculé trop d’équilibres initiaux (voir schéma).
Deux cas graves, phénomènes majeurs déterminant pourtant l’ensemble de toutes les fonctions du vivant sur la Planète :
Bernard K. Martin
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DECEMBRE 2015
CLIMAT : COP21 tient compte de l’humus (carbone) des sols ?
Phénomènes destructifs conjoints. Enormes synergies dévastatrices !
Pourtant il est possible d’inverser ces tendances négatives,
de créer une spirale positive win-win (gagnante-gagnante) !
Sous la pression humaine depuis des siècles et jusqu’à nos jours, érosion – désertification des sols (recul de l’humus) – raréfaction des couverts végétaux – pertes en biodiversité, entraînent famines, sécheresses. Et aussi augmentation des gaz à effet de serre, se surajoutant à l’utilisation récente des énergies fossiles. Conclusions : conséquences humaines dramatiques, exodes et migrations.
Il y a une trentaine d’années, on ne parlait pas de migrants climatiques. Il s’agissait « de réfugiés obligés de fuir un environnement dégradé ». 25 millions de réfugiés déjà en 1995 ! ! A cette époque, 50 millions annoncés dès environ 2000 – pour les mêmes causes décrites ci-dessus (résumées par « Environnement dégradé »). L’article de 24 Heures (Lausanne, Suisse) du 21 août 1995, ci-dessous, laisse perplexe car aujourd’hui parle-t-on encore de « réfugiés obligés de fuir un environnement dégradé », migrants dits éco-réfugiés ?
Quelles parts des causes d’exodes liés aux guerres, tyrannies politiques, religieuses, pression démographique, recherches d’emplois, et environnement dégradé ?
De récentes études prévoient que, dans le monde, 50 à 700 millions de personnes devront migrer pour cause de désertification des sols. Par ailleurs, selon d’autres sources, des millions d’hectares de sols seraient régénérables – réhabilités en terres fertiles – puisque l’on en connaît les moyens : agro-écologie fondée notamment sur la formation d’humus et d’organismes du sol (= riches en carbone).
Séquestrer du carbone sous formes d’humus, d’organismes du sol et de couverts végétaux, c’est gagnant-gagnant face aux problèmes « CLIMAT – RESSOURCES ALIMENTAIRES ET EN EAU – MIGRATIONS » !
Potentiels carbone stockable – sols, plantes.
Meilleure fertilité, régulation du climat, véritables moyens de lutte contre la désertification
Outre l’entretien correct des terres fertiles actuelles, d’immenses potentiels sont « carbonables » ** (régénération des sols, stockage de carbone), du Désert de Gobi au Maroc, y compris : Moyen-Orient, Maghreb, Grèce, Italie, France, Suisse, Espagne, Portugal, par exemple. Et Australie, Californie, Russie, pour ne citer que quelques immenses territoires concernés.
Plusieurs tentatives pionnières montrèrent la faisabilité technique, agronomique, écologique, humaine (création de nombreux emplois et entreprises), de pallier à ces lentes catastrophes à grande échelle tout en rétablissant le cycle de l’eau !
Espérons que chacune, chacun (sans oublier COP21 – Paris) tirera parti de ces informations.
Pour en savoir plus : Résumé des vertus HUMUS – CLIMAT
** Dès 1890, des chercheurs ont montré l’extrême importance de l’humus et des organismes du sol. Ex. : P.A. Kostychev, Th. Schloesing, S.N. Winogradsky, V. V. Dokouchaev, M. E. Wollny, S. A. Waksmann, A. Demolon, M. J. Swift, O. W. Heal, J. M. Anderson, E. A. Paul, F. E. Clark, M. Schnitzer, S. U. Kahn, F. Chaboussou, Maxime Guillaume, Georges Kunholz-Lordat, Sir Albert Howard, Michel Mustin, etc.
Bernard K. Martin