PlanetHumus

AGRICULTURE – Ressources alimentaires, eau, climat, énergie, exodes – migrations. Appliquons les connaissances en sciences du sol. Car nous avons désertifié la moitié des terres fertiles du Globe depuis 10'000 ans. PHOTOSYNTHESE VEGETALE et HUMUS de la terre se situent au coeur des solutions. D'immenses régions sahariennes, du Moyen-Orient et méditerranéennes étaient vertes auparavant. Solutions : régénérer l'humus et la biodiversité des sols, reforester. C'est possible, l'expérience le montre…

« Le Compost – gestion de la matière organique », Dr Michel Mustin

« Le Compost »

« Gestion de la matière organique »

Dr Michel Mustin, Editions François Dubusc

Nous nous étions rencontrés autour des années 1980 dans le Département du Var (France), au Domaine des Romey – ProvenceHumus SA à Sillans-la-Cascade, alors que Michel Mustin préparait son livre. Nous expérimentions le compostage des broussailles, dans le cadre de la prévention des incendies de forêts et de la régénération des sols, opération largement win-win. Nos travaux (alors en cours de développement) constituaient pour lui une réalisation concrète d’intérêt général, dans la continuité des étonnantes démonstrations de Jean Pain sur les vertus du compost de broussailles.

Son remarquable livre très bien documenté représente un immense travail d’autant plus précieux qu’il s’agit d’une approche systémique : de nombreux aspects agronomiques, pédologiques, biologiques, sociologiques, économiques y sont présentés. Il complète d’autres ouvrages tels « Le Sol vivant » des Pr. Gobat, Aragno, Matthey, ou  « Le Sol, la terre, les champs » de Lydia et Claude Bourguigon, ou d’autres manuels traitant spécifiquement de pédologie. 

L’oeuvre de Michel Mustin a pleinement participé aux changements de concepts et de pratiques concernant le recyclage des « déchets » organiques et l’entretien correct des terres agricoles sur la base du retour aux sols des matières organiques… et aussi de la prise de conscience de l’extrême importance de l’HUMUS et de la biodiversité du sol résultant de ce recyclage. Hélas à l’époque, certaines lenteurs politiques et administratives, le quasi désintérêt public pour le Sol vivant et la compétition agro-industrielle fondée sur la priorité donnée aux engrais et pesticides, tous ces facteurs freinèrent l’application sur le terrain. Mais l’actualité en 2016 montre l’urgence d’une mise en oeuvre, en vertu de nombreux facteurs : ressources alimentaires et en eau, énergies renouvelables, régulation du climat, exodes-migrations pour causes d’érosion et de désertification des sols. 

Aujourd’hui épuisé, une nouvelle édition est en préparation. Quelques extraits :