Biodiversité : co-actrice « climat, eau, agriculture »

Agriculture, jardins, forêts, prairies (et plaisir d’admirer)

Rôles essentiels de la faune et la flore

Des espèces utiles sont bien connues et admirées d’un certain public : bactéries, mycéliums, fourmis, vers de terre, abeilles, coccinelles, oiseaux, grenouilles, sangliers, loup, lynx, renards, couleuvres, poissons, etc… Arbres de toutes espèces, taillis, buissons, graminées, légumineuses, fleurs, haies, mousses, lichens, etc…

Cette immense biodiversité de notre Planète participe à l’ensemble des grands cycles élémentaires sur le globe. Exemples principaux : carbone – azote – eau (H2O) – et donc aussi oxygène. Ainsi qu’à la circulation des éléments nutritifs utiles aux chaînes alimentaires, à la régulation du CLIMAT car la vaste biodiversité consomme, transforme, rejette (déjections, « boulettes fécales ») des matières, humus en devenir, (essentiellement du carbone) + nutriments stockés au sein de la terre. La biodiversité du sol qui, en plus, crée d’innombrables galeries de toutes dimensions, y facilitant la circulation de l’eau et de l’air… sous nos pieds !

En résumé, photosynthèse végétale et humification (formation de l’humus des sols) constituent deux gigantesques ressources énergétiques et alimentaires. En interaction avec la … biodiversité.

Un magnifique article, poétique et documenté, paru dans Le Matin Dimanche (Genève, Suisse) du 11 août 2019, présente une approche riche d’informations et de sensibilité. Plume lucide, délicieusement critique de : GISELE VOEGELI. (Bien inspirée par Gilles Clément, jardinier, paysagiste, ingénieur horticole, auteur…) Exposition Gilles Clément: « toujours la vie invente ». Lausanne – Suisse 17.06-22.09.2019.

Quelques lignes « clé » de Gisèle Voegeli :

« Sans mouches, la terre risquerait bien de devenir une gigantesque poubelle couverte de détritus »

« Dans la vie d’un écosystème en équilibre, chaque habitant joue un rôle (…) »

« Vis à vis de la faune comme de la flore, je m’applique ne déplacer, arracher ou dissuader que ce que j’ai a minima appris le nom et le rôle écologique (…) »

« Une ravissante petite coccinelle jaune à vingt deux points Psyllobora vigintiduopunctata friande de champignons microscopiques, qui se révèle grande brouteuse d’oïdium dont elle débarrasse les feuilles »

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DOCUMENTATION

Un ouvrage de Gilles Clément : « Le jardin en mouvement »

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Un livre complémentaire, de quoi inspirer les milieux de l’agriculture industrielle (« conventionnelle » ou « chimique »), de Matthieu Calame :
« COMPRENDRE L’AGROECOLOGIE »

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