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Outre les guerres, les persécutions politiques ou religieuses, parmi les principales causes des exodes figurent :
l’érosion des sols, l’avancée des déserts, les pertes en biodiversité, qui induisent sécheresses, famines, bidonvilisation, chômage.
Suivent les migrations vers des pays plus accueillants. Forcément, les recherches d’emplois en sont aussi des conséquences.
Or, maintenir les sols fertiles (agricoles, forestiers), freiner la désertification, c’est possible ! Possible même de remettre en cultures des sols appauvris, a priori incultivables. Autrement dit, reprendre sur le désert. La réhabilitation de zones agricoles dégradées a été maintes fois expérimentée. Mais à trop petite échelle, par manque de motivation de la part des grandes institutions, des gouvernements, des compagnies transnationales et du public – mal informés, ou par carence de vue à moyen et long termes.
Pourtant l’agriculture, la forêt, l’artisanat local constituent parmi les bases vitales de toute société humaine ! A condition que les terres fécondes soient entretenues de façon durable…
Les clés fondamentales afin de soigner et régénérer les sols sont connues des Académies : redonner leurs places centrales à quatre principaux facteurs d’équilibre au sein de la terre que sont argiles, humus, couvert végétal permanent.
Avec moult avantages supplémentaires : les cycles du carbone et de l’eau se rétablissent progressivement. Un sol à l’équilibre contient plus de 100 tonnes de carbone (humus, surtout) à l’hectare. Et autant de carbone à rajouter sous forme d’arbres sur pieds, si l’on reforeste. Ces sources de carbone proviennent de l’atmosphère, via la photosynthèse végétale puis la décomposition naturelle des plantes (ou compostage, BRF – Bois Raméaux Fragmentés).
UN ATOUT MAJEUR POUR LE CLIMAT !
Sous les pressions humaines, depuis des siècles, d’immenses surfaces – jadis fertiles, tant en Europe qu’en Afrique ou ailleurs ne comptent plus que 10, 20 à 50 tonnes de carbone à l’hectare. Voire moins. Le Sahara, environ 1 tonne/hectare.
Il est stupéfiant de constater qu’une approche globale « multi win win win… » par la biologie, la botanique, l’agronomie, la pédologie (science des sols) en lien avec la climatologie et les migrations, ne soit quasi jamais relayée par les politiques et les médias, et encore moins mise en oeuvre sur le terrain à grande échelle ! Je vous souhaite une belle fin d’été pleine d’espoir, vers un renouveau de la relation Humanité – Biosphère.